La journée du pardon

Et si on allait se confesser ?

La confession, ou plutôt le sacrement de réconciliation, est le signe visible du renouvellement de notre alliance avec Dieu. Dans l’aveu des péchés et la prière d’absolution, se joue une rencontre avec le Christ ressuscité qui nous appelle et nous communique sa vie en plénitude. C’est aussi la réconciliation avec l’Eglise, Corps du Christ, la communauté chrétienne à laquelle nous sommes liés spirituellement par l’Esprit-Saint, et que blessent nos fautes même invisibles. Le prêtre est d’ailleurs d’abord le signe de la communauté fraternelle que l’on vient retrouver (dans l’Eglise primitive, la confession des fautes se faisait publiquement, devant la communauté ; la manière de faire s’est modifiée progressivement en raison de la difficulté de cette pratique).

« Si on a parfois des difficultés avec la confession, c’est parce qu’on ne sait plus très bien ce qu’est le péché, explique Christine Gilbert, de l’Institut catholique de Paris. On confond souvent l’erreur, la faute et le péché. Le péché, c’est ce qui atteint la relation à Dieu, et donc aux autres et à soi-même. Il ne s’agit pas d’éprouver un sentiment de culpabilité, qui nous retourne encore sur nous-mêmes, mais de considérer notre relation à Dieu en nous demandant comment nous nous situons dans l’Alliance qu’il nous propose. Le péché, c’est une rupture de l’Alliance avec Dieu. »

Le curseur est là : fidèle ou infidèle à l’Alliance ? Nul n’est obligé de confesser. Mais tout le monde peut s’interroger. Et se remettre finalement entre les bras du Père au lieu de s’isoler.

La journée du pardon aura lieu le samedi 1er avril à la cathédrale de Saint Paul Trois Châteaux à partir de 7h40.

Tous les détails sur l’affiche ci-dessous :

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