Art et patrimoine

La richesse patrimoniale de notre paroisse mériterait un site internet à part entière ! Cette rubrique n’est donc pas exhaustive. Les informations de cette page sont issues de sources variées, notamment les sites des municipalités et https://www.dromeprovencale.fr.

 

Clansaye
L’église romane Saint-Michel de Clansaye est perchée au sommet du village . Elle a été construite au XIIIème siècle , puis agrandie dès le XVème siècle par l’ajout de deux chapelles.

 

Donzère
Le site de Donzère, occupé dès l’époque antique, accueillit un prieuré au 7e siècle, il devint prieuré bénédictin dépendant de Tournus en Bourgogne au 12e siècle.
L’église, entièrement romane, date de cette époque. Elle témoigne de l’influence antique dans l’architecture et la décoration sculptée, à l’exemple des chapiteaux corinthiens de l’abside.

 

 

La Garde Adhémar

L’église Saint-Michel

L’Eglise St Michel -classée Monument Historique- est un joyau de l’Art Roman de la seconde moitié du XII siècle. Grace à l’appui de Prosper Mérimée , inspecteur des Monuments Historiques, l’église a été restaurée en 1849-50. Le deuxième étage et la pyramide du clocher ont été élevés à l’époque.
Elle est remarquable par la perfection intérieure de l’appareil (agencement des pierres) et l’équilibre de ses volumes. L’élévation de la nef donne une élégance et une légèreté à l’ensemble d’une grande sobriété dans sa décoration. Une particularité à remarquer : elle se distingue par la présence d’une double abside opposée à l’entrée . La chapelle nord abrite une vierge romane en bois polychrome « Notre Dame du Bon Secours ».

Le Val des Nymphes

A deux kilomètres du village de La Garde Adhémar, se trouve le Val des Nymphes, lieu imprégné d’une certaine « magie ». La tradition raconte que dans les temps anciens, on se rendait en ces lieux pour invoquer les Nymphes et y célébrer le culte de la fécondité et de la prospérité.
Au XIIe siècle, les moines de Tournus y établir une petite communauté laissant pour témoignage un prieuré d’une remarquable finesse architecturale. La chapelle représente parfaitement les grands appareils romans par son abside voûtée en cul-de-four et deux rangées d’arcades superposées dans le chœur. Elle est construite en grosses pierres blanches parfaitement taillées par les artisans de l’époque. On peut toujours distinguer les marques des compagnons. Le toit en tuile est récent.

 

La chapelle des Pénitents

Chapelle des Pénitents

 

Les Granges Gontardes

L’Eglise à Campanile des Granges Gontardes date du 18ème siècle.

 

Pierrelatte

Eglise Saint-Jean-Baptiste

Le projet de reconstruction de l’église de Pierrelatte a été l’initiative du Curé Piollet. Les travaux s’achevèrent en 1853. L’église Saint-Jean-Baptiste s’élève à l’emplacement de la précédente dont le mur utilisait une partie des premiers remparts de la ville. Elle date du début du XVIIème siècle.

 

Chapelle Saint-Roch

La peste sévit à Pierrelatte du 21 août 1629 au mois de mars 1631. A cette occasion, les Pierrelattins font vœu d’ériger une chapelle à Saint-Roch, un de saints les plus invoqués pour ce type d’épidémie.

Dès 1631, elle est érigée avec cimetière attenant sur le terrain où avaient été inhumées les victimes de cette épidémie.
Mais la dévotion à Saint-Roch se développant, elle est reconstruite en 1643 et sera de nouveau très utile lors de la peste de 1652.

 

Rochegude

Outre son église, Rochegude possède plusieurs chapelles. En particulier, la chapelle Saint-Denis est une des plus vieilles chapelles romanes de la région. Construite dans la seconde moitié du XI siècle, elle est caractérisée par une élévation assez importante pour une faible largeur.

Notre-Dame du Bon secours

 

Eglise Sainte-Anne

 

Chapelle Saint-Denis

 

 

Saint-Paul-Trois-Châteaux

La cathédrale

L’église de Saint-Paul-Trois-Châteaux, cathédrale jusqu’à la révolution, est un très bel exemple d’art roman provençal. Sa construction a commencé au milieu du XIIe siècle, à partir du chœur, pour s’achever vers 1220. Elle a dû être érigée à la place d’une église plus ancienne située dans un cimetière gallo-romain.
Les caractéristiques de l’art roman provençal sont les suivants: simplicité des plans, harmonie du décor, perfection de la taille et de l’appareillage des pierres, référence à l’Antiquité et l’absence d’ouverture au nord.
Des modifications sont intervenues au cours des siècles, sans la défigurer. Au milieu du XVe siècle, un porche gothique fut plaqué contre le porche sud.
En 1460, un petit enfant de chœur de St Paul, devenu prêtre puis évêque -Etienne GENEVES- fit élever, au midi de l’église, une belle chapelle gothique : Notre Dame l’épiscopale, où il se fit enterrer, et qui, après une excellente restauration sert en particulier de chapelle de semaine.
A part le mobilier, la Révolution en fut pas trop funeste à l’église, Prosper Mérimée la fit restaurer et classer en 1841.
En 2000 des travaux de restauration pour retrouver le niveau initial du sol et installer un chauffage supplémentaire, ont permis de découvrir sept caveaux des XVII et XVIIIes siècles contenant environ 500 personnes. Les mosaïques ont été restaurées.

Cathédrale Notre-Dame

 

La chapelle Sainte-Juste

Au Moyen Âge, la colline porte le nom de Tutela. L’éperon rocheux, propriété exclusive de l’évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, est alors le symbole de
la puissance temporelle de l’évêque sur le diocèse Tricastin.
En 1325, le pape Jean XXII mentionne l’église rurale dédiée à la Vierge Marie et Saint-Jean lors de l’élection d’un chanoine. Antérieurement au XVIe siècle, l’église prend le nom de chapelle de Sainte-Juste en l’honneur de cette vierge qui souffrit le martyre à Séville à l’époque romaine et dont l’église de Saint Paul célébrait chaque année la fête. Des processions sont organisées jusqu’au sommet de la colline jusque dans les années 1950. Les vestiges de l’édifice médiéval sont encore visibles au nord de l’actuelle chapelle du XIXe siècle, restaurée en 1969 et 1985. Des sarcophages médiévaux creusés à même le rocher et une carrière de sarcophages monolithes ont été repérés aux alentours.
La pierre du Midi, molasse calcaire, issue de la colline, a bien sûr été utilisée pour la construction des édifices cultuels et fortifications de cette époque, et parfois pour des maisons particulières ; la ville médiévale de Saint-Paul-Trois-Châteaux en témoigne.
Cette colline est également un élément stratégique pour la ville ; il s’agit d’un superbe poste d’observation de toute la moyenne vallée du Rhône et des Préalpes.
Aujourd’hui, la “montagne” de Sainte Juste, omniprésente, reste l’une des plus belles balades familiales autour de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

Chapelle Sainte-Juste

 

 

St Restitut

L’église
(D’après un texte de Séverine FONTAINE)

Selon, une très curieuse légende du saint, conservée par deux manuscrits du XVe siècle, voici les origines de l’église de Saint-Restitut : « L’évêque de Trois-Châteaux avait multiplié les merveilles parmi son peuple. Or il apprit que, sur la montagne, à Longueville, beaucoup ne croyaient pas au Christ. Il y alla et triompha de l’incrédulité en restituant un œil à un pauvre homme, et resta là, prêchant, confessant, pendant de longues années, comme s’il y avait son siège épiscopal. Il y édifia une église en l’honneur de la vierge. Prés de celle-ci coulait une fontaine semblable à celle de Siloé où ses yeux avaient vu. Des foules de malades, qui s’y lavaient les yeux, étaient guéris. Puis, Restitut décida de bâtir une autre église reliée à l’église de la vierge CONJUNCTAMQUE COLLATERATAM . Il en traça lui-même les dimensions. Après bien des jours, il entreprit un dévot pèlerinage à Rome. Chemin faisant, il convertit la ville entière d’Albe et il y mourut. Il avait prescrit à ses serviteurs de ramener son corps en Gaule et de lui donner la sépulture non loin de sa ville épiscopale, à l’orient, là où il avait ordonné de construire une église et marqué les dimensions qu’elle aurait. Ce qui eut lieu. Le corps du saint fût inhumé dans l’église qu’il n’avait pu achever de son vivant et que, mort, il termina au milieu du resplendissement des miracles ». Ainsi, à la fin du Moyen Age, ce texte expliquait l’histoire du village. Il datait par là-même l’église et la tour de Saint-Restitut. La fontaine aurait, dès le haut Moyen Age, attiré des pèlerins.
Des renseignements plus historiques existent sur l’église. La date de 1249 marque l’édification de son tombeau. La présence, vraisemblablement, des sculpteurs du chantier de la nef de la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux, permet d’attribuer la construction de l’abside au dernier tiers ou quart du XIIe siècle. Elle établit l’antériorité relative des diverses étapes d’édification de la nef. Dans l’escalier, nous lisons une fois « MAISTER» , ce qui désigne sans doute le « maître d’œuvre », prédécesseur probable de « maître » Giraud de Clermont qui, en 1249, édifia le tombeau de Saint-Restitut. Un autre manuscrit sur le saint datant du XIe siècle est conservé à la bibliothèque nationale. Enfin deux inscriptions, la première trouvée en nivelant la place de l’église – ancien cimetière – et encastrée sur les parois intérieures du porche, rappellent des obits ou fondations de messes. Celle à gauche du chapiteau à têtes barbues marque l’obit du prêtre Arnaud ; elle pourrait être du XIe siècle, et à droite l’obit du chevalier Ricard. La deuxième inscription, des plus importantes, avait été découverte en 1844 parmi les décombres du tombeau du saint. C’est une plaque de marbre blanc, malheureusement mutilée, portant la date de 549 mentionnant la mort d’un enfant régénéré par l’eau du baptême. Par conséquent, au milieu du VIe siècle une église existait. Mais elle fut probablement détruite.

La chapelle du Saint-Sépulcre

Chapelle bâtie sur le plan hexagonale par Guillaume Adhémar en souvenir de son pèlerinage en terre sainte, elle est de style gothique flamboyant.

Chapelle du Saint-Sépulcre

 

 

Suze la Rousse

Eglise Saint-Bach

Construite en 1848, l’architecture est de type néo-classique. Vitraux, façades, portes et clocher ont étés nettoyés et reconstruit en 2006. L’église St Bach contient 3 magnifiques tableaux et la restructuration intérieure a vu le jour en 2012.

Eglise Saint-Bach