St Restitut à la une …

 

C’est bien connu, nos églises et nos communes rurales conservent de petits bijoux…..

et St Restitut n’est pas en reste !

Le 19 mars, pour la fête de St Joseph, une invitation avait été lancée pour accueillir et découvrir le tableau de la mort de St Joseph, époux de la vierge Marie, qui venait d’être restauré grâce au concours de la municipalité de St Restitut et de bien d’autres institutions. Cela nous a été abondamment  commenté, et de belle manières, par notre prêtre Stéphane-Jacques, dans le dernier « Tissez des Liens ».   La presse locale en avait fait l’écho.

 

Et c’est un autre tableau qui peut être mis en lumière, semblable à celui présenté dans le dernier numéro de La Croix hebdo.   C’est son auteur, le plasticien Yazid Oulab qui était venu le présenter il y a déjà 2 ans, pour l’inauguration.

Cet artiste, Franco-Algérien vivant à Marseille est très connu dans le monde de l’art, il a exposé et travaillé dans de nombreux pays.  Musulman, il est proche des traditions soufies.

Dans le tableau présenté dans la revue, le mouvement tournant évoque une élévation, un phénomène physique tel une tornade ou un typhon.

Dans celui exposé à St Restitut, presque identique, c’est plutôt une aspiration, une ascension qui semble faire monter le crucifié vers le ciel. Cette Œuvre surprenante, peut nous inviter à la méditation en ce temps de Pâques ….

 

La dernière édition de la revue Narthex met aussi Yazid Oulab à l’honneur ce mois-ci :

Revue Narthex , avril 2021

 

Malgré les dispositions restrictives de déplacement, on peut venir de presque de toute la paroisse pour découvrir et admirer cette œuvre contemporaine originale !

L’église est toujours ouverte et le visiteur pourra y admirer les 2 tableaux.

 

Les  plus curieux pourront se rendre à la chapelle du St Sépulcre, distante de quelques centaines de mètres au nord de l’église. Une petite chapelle très originale, aux formes et démentions inattendues, édifiée au retour de pèlerinage de l’évêque de St Paul, Guillaume Adhémar en 1506 ou 1507.  Juste à coté, une œuvre récente : « les sentinelles de pierre blanche » qui symbolisent la colline d’où furent tirées des grandes quantités de matériaux de constructions, depuis les temps préhistoriques, en passant par les romains et les bâtisseurs du moyen-âge, jusqu’à l’exploitation industrielle du XIX siècle.  En prime, un point de vue splendide sur le Tricastin les attend. Ils ne seront pas déçus !

 

Pour terminer la balade, on peut se rendre en voiture, jusqu’au belvédère très proche pour un splendide coup d’œil sur la vallée du Rhône, depuis Donzère jusqu’à Bollène.

En revenant, cerise sur le gâteau, une vue sur le mont Ventoux comme on ne peut le voir nulle part ailleurs !

 

St Restitut vaut bien un après-midi de promenade, détente garantie !                                                                                                                             MB et AH