Le 1er dimanche de l’Avent sur la paroisse

Le printemps en automne ….

 

Ce n’est pas pour vous parler de cet été qui ne veut pas laisser sa place à la saison suivante….

Le changement climatique n’est pas le sujet du jour, mais plutôt l’envie de renouveau qu’ont manifesté les paroissiens du tricastin, en cette belle journée du premier dimanche de la nouvelle année liturgique ! Le rendez-vous était lancé à tous, à la maison des frères maristes dès neuf heures !  Ah ! la bonne heure !  Café, viennoiseries et autre jus de fruits ont permis à tous de se saluer, de papoter et se raconter les dernières nouvelles, sans oublier de commenter les exploits de l’équipe de France de foot !

Parents, enfants, jeunes de l’aumônerie, accompagnateurs et autres organisateurs…tous les âges confondus, … dames à l’accueil pour lister et guider les enfants, former des groupes pour occuper tout ce petit monde… Ce n’était pas une mince affaire ! Merci à toutes et tous.

 

Mais déjà Don Claude-Noël sonne le rassemblement dans la grande salle. Assurément, on va passer aux choses plus sérieuses ! Nous sont alors dévoilés plusieurs sujets concernant la vie de notre église. D’abord le résultat du sondage de l’année dernière permettant d’établir un état des lieux et lister besoins et attentes. Il était nécessaire de connaître les différentes structures en place pour organiser la vie de notre église locale.  Puis dévoilement des projets pour cette nouvelle année. Présentation des personnes ayant accepté de s’investir dans ces diverses responsabilités.

Évocation des thèmes ou des efforts devront être faits pour « coller » aux besoins des personnes. Baptêmes, mariages, funérailles avec préparations et suivis, communication…

Mais aussi annonce de l’évangile, contacts avec les personnes âgées, accueil sous différentes formes

 

La paroisse a aussi besoin comme tout un chacun, de moyeux matériels pour vivre.  Le secteur de la gestion des biens a été évoqué avec quelques questions pertinentes sur les coûts des restaurations effectuées à Pierrelatte, sur les projets de restructuration de la maison paroissiale de St Paul et le devenir de celle de Suze qui n’est pas encore intuitivement tranché.   Les détails plus précis pourraient nous être donnés.

Mais il est déjà bientôt onze heures et il faut se déplacer jusqu’à la cathédrale ou le diacre et plusieurs dames ont préparé la messe dominicale !   Déjà les nombreux acolytes se pressent dans la chapelle Notre Dame.  Les places se garnissent et rapidement le lieu fourmille de déplacements impromptus, de chuchotements, de cris et de pleurs d’enfants ! C’est bien là la marque de la célébration dominicale où tous les âges, toutes situations, conditions sociales  sont mélangées et tant pis pour celles et ceux qui rêvent d’un silence de monastère… sans compter que l’âge moyen des participants est consistorialement abaissé !

 

La cérémonie commence par l’appel des catéchumènes qui frappent à la grande porte de la cathédrale pour demander d’entrer en Église.  Le prêtre leur pose les questions rituelles puis le cortège monte vers le chœur.   Acolytes, catéchumènes, accompagnateurs, prêtres se retrouvent devant l’autel.  Le célébrant manifeste sur chacun par des signes concrets, la puissance de l’Esprit Saint qui descend sur eux. Moments émouvants, rares et significatifs.

La messe se poursuit par l’encensement rituel de l’autel, du lieu et des personnes.

Les trois prêtres concélèbrent en ce jour solennel de rentrée dans un nouveau cycle de renouvellement spirituel.  C’est comme une graine semée en terre qui commence à poindre à la surface du sol : tout l’espoir de la voir grandir et fructifier repose sur sa vitalité et sur les nombreux risques extérieurs, qui ne manquent pas !

Il en est de même pour notre Foi : que les conditions requises soient observées afin qu’elle progresse sans cesse.  Ces conditions sont le désir que nous avons d’ouvrir notre cœur à la grâce de Dieu et la force que nous mettons pour nous protéger des assauts permanents du mal.

L’essentiel est de garder confiance dans l’amour que Dieu nous donne en abondance tout au long de nos jours et nos nuits.

La messe termine. Dans la rue, c’est l’effervescence de la sortie où les rencontres impromptues, les discussions occasionnelles sont noyées dans le vacarme assourdissant de la sonnerie des cloches qui annonce à tous la joie de la rencontre dominicale.

Rendez-vous est donné chez les Frères Maristes pour le repas partagé.

L’après-midi, un Escape Game est organisé. Les équipes s’affrontent dans les rues de la ville de Saint Paul pour gagner et avoir l’honneur d’être les architectes qui reconstruiront la cathédrale !

La journée s’achèvera par les vêpres à la cathédrale.

Une journée pareille manifeste bien la preuve que le printemps chrétien n’est pas une affaire de saison…